J’habitais à Paris

J’habitais à Paris aux Champs-Elysées. Il était vingt-trois heures et je regardais la Tour Eiffel au loin par la fenêtre de ma chambre. Cela faisait vingt-cinq ans que je vivais dans cette maison mais elle appartenait à ma grand- mère qui y avait vécu pendant soixante-quinze ans.

Au rez-de-chaussée, il y avait une cuisine aménagée, une salle à manger avec des baigneurs posés sur les meubles qui regardaient en direction de la table. Juste à côté, il y avait un salon qui était très petit. Il était composé d’un canapé, d’un meuble sur lequel se trouvait une vieille télévision. A l’étage, il y avait deux chambres, une salle de bain et un très grand grenier. Ma maison était ornée de vieux meubles et était sombre.

Le temps était magnifique mais au fil de la journée, il s’assombrit. Soudain, les meubles du rez-de-chaussée tombèrent. Je descendis dans le salon et je vis mon beau vase blanc peint avec des roses rouges en mille morceaux comme un puzzle. J’étais très très affolée et paniquée d’avoir perdu la dernière chose qu’il me restait de ma grand-mère et de voir tous mes meubles au sol. Les vitres étaient brisées, les tapisseries arrachées et les lustres décrochés.

Parmi tous mes meubles, seule une commode était intacte, elle était ornée de fleurs de lys peintes en doré. J’étais en train d’aller chercher le balai pour ramasser les morceaux de verre au sol, quand, tout à coup, les portes se mirent à claquer. Je regardai autour de moi et je vis deux fantômes. Je fus terrorisé. Quelques secondes plus tard, les deux fantômes disparurent. Je m’assis sur mon canapé pour me remettre de toutes ces émotions puis je m’endormis.

Vers une heure et demie du matin, les deux fantômes réapparurent juste devant moi au moment où je me réveillai. Je vis qu’un des fantômes avait l’aspect de ma grand-mère. J’imaginai alors qu’elle m’en voulait d’avoir cassé son vase préféré. Quand l’horloge sonna trois heures, les deux fantômes éclatèrent en miette et ma maison redevint calme.

Le lendemain matin mes voisins m’appelèrent à la porte. Voyant que je ne répondais pas, ils entrèrent et me virent alors allongée sur le sol avec des morceaux du vase dans mes bras. Ils me réveillèrent et me demandèrent ce qu’il s’était passé. Je n’avais plus aucun souvenir. Je vis la maison en désordre, des cendres de plusieurs cigarettes dans la cheminée et une grosse bouteille de vin et de whisky à moitié vide posées sur une table à côté d’un verre. Je nettoyai ma maison puis je partis au travail…

Ecrit par : Jade Hondier, Mélanie Meunier, Julie Michel