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Tout se passa le 31 octobre 2014,en Picardie. J’avais fait  un pari avec mes amis, avant la chasse aux bonbons. Celui qui rapportait le moins de friandises devait passer la nuit dans le domaine abandonné, qui se trouvait au fin fond de l’étrange forêt. Malheureusement, ce fut moi qui rapportai le plus petit butin …

Je fus donc obligé d’aller dans l’étrange propriété. Lentement, je m’engouffrai dans la sombre forêt. Après, une demi-heure de marche, je me trouvai enfin devant la façade abimée de l’étrange demeure dont la peinture verdâtre des volets en bois, décrochés, s’écaillait. La maison avait la réputation d’être inhabitée. Curieusement, j’entendis le crépitement d’un feu de cheminée à travers l’immense porte d’entrée entrouverte. C’était comme si cette maisonnée était toujours habitée. Je me décidai donc à entrer. L’obscurité était telle, que je dus sortir ma lampe torche.  J’entrai dans un  petit salon qui se trouvait sur ma droite. Dans la pièce, je découvris un canapé en tissu bleu marine portant des fleurs jaune canari. Je décidai de me coucher dans ce canapé car la nuit était tombée et je voulus m’endormir pour en finir au plus vite avec ce stupide pari. Je faillis m’endormir quand soudain, à ma plus grande stupéfaction, j’aperçus des empreintes de pas dans la poussière. Ces dernières me semblèrent fraiches. Ce n’étaient pas les miennes car elles se trouvaient dans une partie de la pièce ou je n’étais pas allé. Je suivis les traces qui me menèrent devant un sublime escalier en bois sculpté. Une fois que j’eus monté toutes les marches de ce dernier, elles me menèrent jusqu’à une chambre d’enfant. Une étrange sensation me prit, quand j’entrai dans la pièce. Je vis de nombreux jouets anciens et des cadres poussiéreux. J’aperçus alors sur une cheminée en marbre noir, une lettre adressée à une certaine Marie. Je ne pus lire la suite car la lettre qui était à l’intérieur de l’enveloppe était illisible.   

Mon pari

Ensuite, mes yeux furent attirés par un cadre doré où se trouvait la photo d’une petite fille qui portait un magnifique médaillon en argent autour du cou. Sur cet encadrement était écrit : « Marie, 31 octobre 1935 ».

Au fond de la chambre se trouvait un lit couvert d’une couverture de soie, rose, brodée. Bizarrement, le lit n’était pas poussiéreux. Tous ces éléments suspects me firent frissonner. Soudain j’aperçus une fille de mon âge qui se tenait debout devant moi, immobile. Elle avait un visage sans expression et tellement pâle, qu’il me semblait translucide. Elle se dirigea vers moi et je reconnus ce visage, c’était celui de Marie. Son médaillon étincelait à la lueur de la pleine lune. Elle me fit signe de m’asseoir dans un petit fauteuil en velours écarlate. Elle commença à me conter son histoire.

Mon pari

« Ma famille fut enlevée par les soldats allemands pendant la deuxième guerre mondiale. Parce que j’ai essayé de m’enfuir, les soldats m’ont tué » me dit-elle d’une voix tremblante. Après son récit, je commençai à m’intéresser à elle. Elle se leva, brusquement et me fit visiter son étrange demeure. Les pièces étaient sombres comme la nuit, mais à son passage les vielles lampes à huile s’allumaient. La lumière éclatante passait à travers sa robe de lin blanc, qui brillait de mille feux.

A la fin de la visite une certaine complicité était née entre nous. Nous arrivâmes dans un vieux salon, aux canapés de tissus orange. Au-dessus étaient accrochés des portraits sinistres qui me fixaient. Nous nous mîmes à jouer avec un jeu d’échecs en marbre à la lueur d’un feu qui brûlait dans la majestueuse cheminée de granit gris. Celle-ci était ornée de trophées de chasse inquiétants et d’une boîte à cigares sculptée dans du chêne. La lueur des premiers rayons du soleil éclairait mon visage.

Soudain Marie se leva et me cria :

« Attention les allemands arrivent ». A cet instant même, elle disparut. Je vis se diriger vers moi quatre soldats nazis. Je fermai les yeux pour ne rien voir et ne bougeai pas pour ne pas subir le même sort que ma nouvelle amie. Quand je les ouvris à nouveau, les militaires n’étaient plus là. A leur place, se tenait mes quatre camarades. Je sentis quelque chose dans ma main. Je l’ouvris et aperçus le superbe médaillon de Marie. Je rentrai chez moi perturbé et me promis d’y retourner.

 

Ecrit par :Elisa Leclerc et Mathéo Corniquet

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